Jean-Emile Laboureur, Cimetière, 1899, Gallica
Gallica
Les Cartes Blanches

« Garden cemetery », un modèle d'urbanisme du deuil ? Promenades et cultes des morts à Londres et à Paris au XIXe siècle.

Carte Blanche à la BNF À la fin du XVIIIe siècle, face à une urbanisation et une industrialisation en plein essor, on assiste à une réorganisation des conditions d’inhumation en milieu urbain. À Londres comme à Paris, il est devenu nécessaire d’investir de nouveaux espaces pour enterrer les défunts afin de proscrire toute infection. S’appuyant sur des préoccupations hygiénistes, les autorités se tournent vers des lieux qui offrent aussi la possibilité de promenades. Les « Magnificent Seven » londoniens, qui reproduisent les jardins anglais du XVIIIe siècle, deviennent rapidement des lieux à la mode, où l’on vient flâner au milieu des morts, tandis qu’à Paris, le cimetière du Père-Lachaise propose un autre modèle tout aussi propice aux espaces de circulation et qui suscite de nouveaux rites autour des tombes. En nous appuyant sur des écrits, des témoignages d’auteurs (Dickens, Zola), ainsi que sur des documents numérisés dans Gallica, nous confronterons ces modèles de cimetières urbains.

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« Garden cemetery », un modèle d'urbanisme du deuil Promenades et cultes des morts à Londres et à Paris au XIXe siècle
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