Histoire(s) et mémoire(s) de l’esclavage : y a-t-il péril en la demeure ? Comment dépasser le procès des Noires intentions versus « colorblindness »

Table ronde, Carte blanche à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Près de 20 ans après la loi reconnaissant l'esclavage colonial comme un crime contre l'humanité et prescrivant la recherche et l'enseignement de son histoire en France, et dans le contexte de la mobilisation antiraciste à la suite du meurtre aux Etats-Unis d’un homme noir, George Floyd, historiens, chercheurs en sciences sociales et acteurs du patrimoine sont confrontés à une puissante revendication visant les symboles mémoriels des sociétés marquées par l’esclavage et par la colonisation, en France et dans le monde entier. Cette revendication est-elle le signe de changements profonds dans le rapport de la société française avec son passé dans ses narrations écrites et visuelles et dans son patrimoine monumental ? Voit-on ressurgir dans les crispations autour des perspectives dites postcoloniales ou décoloniales les anciens positionnements sur les lois dites mémorielles ? Quelles en sont les actualisations? Dans ce contexte, que signifie la création d'une fondation dédiée au traitement de la question de l'esclavage et de ses héritages dans l'espace français, et en quoi cette nouvelle instance peut-elle changer significativement l'approche de ces questions, et impliquer plus largement la communauté historienne ? Tel est l'objet de cette table ronde.

En présence de Jean-Marc Ayrault.

 

 

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