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Partir : entre droit et nécessité

Chaque fois que nous appréhendons la thématique du départ et la problématique des migrations, nous devons avoir à l’esprit que « circuler librement, choisir sa résidence à l’intérieur d’un État, quitter son pays et y revenir, chercher asile et bénéficier de l’asile dans d’autres pays » face à des situations d’insécurité graves et menaçantes, à la répression, aux persécutions, aux guerres, aux conflits, à l’extrême pauvreté ou aux catastrophes naturelles et climatiques, sont des droits fondamentaux dont chaque homme, chaque femme peut se prévaloir partout dans le monde au nom de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Traitant de cette thématique du départ, nous devons aussi prendre en compte une réalité nouvelle : selon le Haut- Commissariat aux droits de l’homme, les guerres, les conflits et la persécution ont généré le plus grand nombre – jamais observé dans l’histoire moderne – de personnes en quête de refuge et de sécurité, avec 59,5 millions de déracinés à la fin 2014. À travers le monde, un humain sur 122 est désormais soit un réfugié, soit un déplacé interne ou encore un demandeur d’asile. Si cette population correspondait à celle d’un pays, celui-ci se classerait au 24e rang au niveau mondial.

Composée de 80 États et gouvernements, répartis sur les cinq continents, constituée tout à la fois de pays de départ, de transit et d’accueil, la Francophonie est au cœur de tous ces défis et de toutes les urgences. Et c’est au croisement de cette mobilité volontaire et de ces exils forcés qu’elle agit au service du développement humain, culturel et économique durable, au service de la paix, de la justice, des droits et des libertés.

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