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Une aventure historique : élaborer une chronique des campagnes du Moyen Âge à Louis XIV en donnant la parole aux témoins

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Soucieux de livrer au grand public les témoignages multiples sur la vie des campagnes au jour le jour dans toutes ces dimensions, Jean-Marc Moriceau scrute 218 années, depuis la paix d'Arras (1435) jusqu’à la fin de la Fronde (1652).

Il donne la parole à 120 chroniqueurs et auteurs de journaux domestiques des xve, xvie, xviie siècle mais aussi à 180 historiens qui ont labouré, dans le cadre d'un ouvrage important, une région ou un thème particulier au croisement du Moyen Age et de l'époque moderne. Pourquoi et comment s’est-il engagé dans cette entreprise ? D’emblée une mise en perspective situe l'intérêt de l'étude des sociétés rurales pour le public d’aujourd’hui. L’entreprise s’est voulue très large :  elle comporte 1155 entrées thématiques. Tous les départements de l’Hexagone sont concernés, du Nord à la Corse et du Finistère au Bas-Rhin : plus de 2000 communes (ou anciennes communes) apparaissent. 

Restituer, au jour le jour, les événements qui ont frappé l’histoire des campagnes françaises, dans leur diversité, en redonnant la parole aux témoins de l’époque, tel est l’enjeu de ces Chroniques. En retournant l’objectif des villes et des élites vers le plat pays et les gens de village, c’est une nouvelle lecture de notre passé qui resurgit. Autant sujets qu’acteurs, nos ancêtres « Croquants » – de loin majoritaires –  sont suivis au ras du sol à travers les aléas humains et environnementaux, la pression de l’État et le poids de la guerre mais aussi l’éventail de leur quotidien.

Dans cette contribution axée sur le lent passage du Moyen Âge à l’époque moderne, les « gens de village » ont vécu dans un climat d’insécurité majoritaire. De la guerre de Cent Ans à la fin de la Fronde, les campagnes sont plongées dans le sang et la fureur, et demeurent à la merci de la soldatesque.

 Pour le public soucieux de s’ancrer dans le passé, La Mémoire des Croquants offre une une référence qui restitue le tempo à l’histoire rurale. Pour toutes les années, il s’agit d’apporter une série continue de repères – climatiques et environnementaux, économiques et sociaux, politiques et culturels – depuis la fin du Moyen Âge. Mais en même temps, de les mettre en regard des longues permanences de l’histoire « immo­bile », sous forme d’arrêts sur image et d’extraits d’archives. Entrons dans les villages, arpentons les terres, les bois et les vignes, pénétrons à l’intérieur des fermes, à travers une vision immersive de l’histoire des campagnes, sur tout l’Hexagone, des plaines du Nord aux montagnes méditerranéennes.

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